Bach, concerto pour violon, hautbois, cordes et basse
continue en do mineur BWV 1060
Vivaldi, Les
Quatre Saisons
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Fédor Roudine et les Virtuoses de Paris
Fédor Roudine, jeune prodige du violon chaleureusement applaudi l'an
dernier par le public de Musée en musique, revient avec en main trois
cartes blanches. Jeudi 3 novembre, premier tour de magie : les
Virtuoses de Paris.
Issu d'une famille de musiciens, Fédor Roudine
commence le violon à l'âge de cinq ans et entre à neuf ans au CNR de
Paris. Il obtient peu après le premier d'une longue série de prix et
est invité en tant que soliste par l'Orchestre National de Bulgarie,
sous la direction d'Emil Tabakov, puis par l'Orchestre Symphonique de
Bâle, l'Orchestre Philharmonique d'Erfut (Allemagne), l'Orchestre de
Chambre Appergione (Autriche)... Fédor Roudine enchaîne les succès et
les collaborations artistiques, joue régulièrement dans les grandes
salles internationales ou dans de prestigieux festivals. Aussi
talentueux que dynamique, le jeune soliste avait enchanté le public de
l'auditorium l'an dernier, en jouant un très beau programme avec le
pianiste Jean-Baptiste Doulcet.
Pour sa première carte blanche, Fédor Roudine sort de
son chapeau quatre violons, deux altos, un violoncelle, une
contrebasse, un clavecin, un théorbe, un hautbois, tout un ensemble
instrumental dont il est le directeur : les Virtuoses de Paris. Fondé
en 2010 sous l'impulsion de musiciens tous issus des meilleurs
conservatoires, les Virtuoses de Paris ne veulent qu'une chose :
partager leur passion de la musique. Formation protéiforme, passant du
quatuor à l'orchestre symphonique, ils jonglent avec les classiques du
répertoire et des œuvres oubliées.
Ces magiciens vous ont préparé un concert exceptionnel
: imaginez une douzaine de musiciens sur la scène de l'auditorium,
faisant vibrer la salle des grandes envolées du Concerto pour violon, hautbois, cordes et
basse continue en do mineur, BWV1060 de Jean-Sébastien Bach et
des Quatre Saisons d'Antonio
Vivaldi ! Deux œuvres majeures du répertoire qui n'ont jamais été
jouées
sous cette forme au musée de Grenoble.
avec le soutien de Pascal Lavigne, luthier
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